Entre le Tour et les JO
Le Tour de Wallonie a trouvé sa place dans le calendrier entre les deux grands rendez-vous sportifs de cet été, le Tour de France et les Jeux Olympiques. Heureusement pour la course, le profil montagneux du parcours des JO fait que la qualité de la liste de départ n'a pas trop souffert, et elle comprend plusieurs coureurs de très bon niveau.
Route
La Wallonie est la région francophone de la Belgique, et l'itinéraire traverse les 5 provinces qui la composent. Des cinq étapes, seulement la première semble destinée à une arrivée au sprint pour un grand peloton. La seconde traverse les environs de Liège et traverse des côtes traditionnelles des classiques ardennaises, comme la Redoute, et sera sûrement décisive pour le classement général. La troisième étape a également un profil cassé idéal pour les puncheurs, tandis que les étapes 4 et 5 se terminent par deux circuits finaux avec une certaine élévation, il est donc probable qu'elles se terminent par une sorte d’sprint d'un groupe sélectionné.
Favoris
Chaque étape accorde 10, 6 et 4 secondes aux trois premiers à l'arrivée, et les sprints intermédiaires donnent 3, 2 et 1 secondes. La liste de départ comprend plusieurs sprinteurs ayant la capacité de franchir les côtes, il est donc possible que certains d'entre eux puissent concourir au classement général. Parmi ce type de cycliste, se démarquent le champion d'Europe Giacomo Nizzolo (800), Alexander Kristoff (600), Bryan Coquard (600), Andrea Vendrame (600), John Degenkolb (600), Kristoffer Halvorsen (600), Florian Senechal (400), Amaury Capiot (400) ou Marc Sarreau (400).
D'autres candidats au général sont des hommes avec plus de capacité en montée, comme Yves Lampaert (600) ou les Italiens Fausto Masnada (400), Gianluca Brambilla (400), Matteo Fabbro (400), Andrea Bagioli (400) ou Alessandro de Marchi (400).