Le Tour de Romandie fête ses 75 ans
Le Tour de Romandie a eu lieu en 1947 comme un événement spécial pour commémorer le 50e anniversaire de l'Union Cycliste Suisse, sous la forme d'une course en 7 étapes. Le vainqueur fut le Belge Désiré Keteleer devant Gino Bartali, et dès le premier instant l’événement fut un énorme succès. Vue la grande réussite, les organisateurs ont décidé de renouveler l'aventure l'année suivante, et la suivante et la suivante... jusqu'à aujourd'hui, alors que le Tour de Romandie fête ses 75 ans, consolidé comme l'une des courses d'une semaine les plus prestigieuses du calendrier.
Parcours
Comme à l'accoutumée ces dernières années, le Tour de Romandie s'ouvre sur un prologue contre la montre très court (5,2 km) qui marquera le premier leader. Les étapes 2, 3 et 4 ont des profils de moyenne montagne sans aucune chance pour les sprinteurs, mais pas de grosses ascensions non plus. La course se jouera vraisemblablement dans les deux derniers jours : l'étape 5 présente le seul profil de haute montagne et s'annonce très dure, comprenant 6 cols catégorisés et 4174 mètres de dénivelé positif cumulé. Enfin, la course se clôture par un contre-la-montre de 16 km dont les 10 derniers sont en ascension vers le village de Villards (10,2 km à 8,1%).
Favoris
Les vainqueurs potentiels du classement général sont des grimpeurs qui se défendent bien en contre-la-montre ou des experts du contre-la-montre qui grimpent bien : Geraint Thomas (600), Ethan Hayter (1000), Brandon McNulty (800), Ion Izagirre (600), Ben O'Connor (600), Marc Hirschi (800), Maximilian Schachmann (1000), Rohan Dennis (600), Rigoberto Urán (600), David de la Cruz (600), Mattia Cattaneo (400), Patrick Bevin (200), Damiano Caruso (600) ou Sergio Higuita (600) sont des hommes qui peuvent répondre à ce profil.