Une classique pour les sprinteurs (ou pas)
Ces dernières années, le GP de Fourmies / La Voix du Nord s'est souvent joué lors d'une arrivée au sprint, bien que les circuits autour de Fourmies sont propices aux attaques. Encore une fois, il est probable que se déroule la bataille traditionnelle entre les équipes de sprinteurs et les coureurs attaquants pour décrocher la victoire, ce qui rend la course toujours passionnante.
Le GP de Fourmies a été créé en 1928, ce qui en fait l'une des plus anciennes classiques françaises encore disputées aujourd'hui. L'histoire de la course inclut des cyclistes légendaires de toutes les époques tels que Jean Stablinski (1957), Eddy Merckx (1973), Adrie Van Der Poel (1987), Andrea Tafi (1997), Robbie McEwen (2005) et Philippe Gilbert (2006), entre autres.
Parcours
La course couvre un parcours de 196 kilomètres avec un dénivelé positif cumulé de 2093 mètres, répartis sur deux circuits autour de la ville de Fourmies, située dans le nord de la France, près de la frontière belge. Le premier circuit, avec une distance de 34 kilomètres et deux courtes montées, la côte Bocquet (0,9 km à 4,4 %) et le Sacré-Cœur (0,8 km à 6,5 %), doit être parcouru trois fois. Le deuxième circuit est plus accessible, mesurant 11 kilomètres et comprenant aussi deux petites montées, mais sur les 5 tours qui seront effectués, il est probable que le peloton se regroupe.
Favoris
Le champion du monde en titre, Mathieu Van Der Poel (800), mène une liste de départ remplie de sprinteurs : Arnaud Démare (1000), Fabio Jakobsen (1000), Dylan Groenenwegen (800), Alexander Kristoff (800), Pascal Ackermann (600), Caleb Ewan (600), Arvid de Klein (400), Giacomo Nizzolo (400), Maximilian Walscheid (400), Matteo Moschetti (400), Marc Sarreau (200), Arne Marit (200), Jason Tesson (200) ou Paul Penhoet (200) sont parmi les meilleurs sprinteurs prenant le départ.
D'autres cyclistes tels que Tim Wellens (200), Yves Lampaert (400), Matteo Trentin (600), Florean Sénéchal (400), Anthony Turgis (200), Dries De Bondt (200) et Van der Poel lui-même devront partir à l'attaque s'ils veulent empêcher les sprinteurs de remporter la course.
Photo: © GP de Fourmies